Et si Constant
Mutamba était Vice-Premier Ministre ?
Voilà une question
qui résonne comme une promesse d'espoir et d'engagement pour la République
Démocratique du Congo. Dans un texte partagé sur les réseaux sociaux, Ir
Katende, une figure influente dans le secteur du développement économique,
esquisse un portrait d’un ministre idéal en Constant Mutamba, un homme
déterminé à lutter contre les injustices économiques et sociales qui gangrènent
le pays.
Katende imagine
Mutamba Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Économie, se battant farouchement
contre le coût exorbitant des matériaux de construction, notamment le ciment,
qui reste inabordable pour la majorité des Congolais. « Si Constant Mutamba
était ministre des ITP, plus aucune entreprise ne serait récompensée pour la
mauvaise qualité d'exécution des travaux », martèle Katende, en écho aux nombreuses
critiques sur la corruption et le népotisme qui gangrènent le secteur des
infrastructures publiques. Pour lui, Mutamba incarne la rigueur et l’intégrité
que de nombreux ministères réclament désespérément.
Cette vision
n'est pas partagée par tout le monde. Pour l’économiste et analyste politique
Sylvestre Nkuba, ces projections relèvent plus de l’utopie que de la réalité. «
Constant Mutamba a certes une vision ambitieuse, mais il ne faut pas oublier
que l’appareil étatique est un système complexe, marqué par des intérêts
conflictuels. Aucun ministre, aussi engagé soit-il, ne peut transformer le pays
par de simples déclarations », déclare-t-il, rappelant que le changement ne
peut venir que d’une réforme en profondeur de tout le système de gouvernance. Nkuba
avertit également que la figure héroïque de Mutamba pourrait rapidement se
heurter aux résistances internes qui paralysent toute tentative de réforme
audacieuse en RDC.
D'un autre côté,
l’avocat et activiste politique Grâce Mukendi se montre plus optimiste. Pour
lui, l'imaginaire projeté par Katende est exactement ce dont le pays a besoin :
un électrochoc pour réveiller une classe politique enlisée dans des schémas
dépassés. « Mutamba représente ce souffle nouveau, un leadership déterminé à
prendre des mesures audacieuses pour protéger l’économie nationale. Si un
ministre pouvait réellement interdire l’entrée de matériaux de mauvaise qualité
et imposer le respect des normes environnementales, ce serait un pas immense
pour la RDC », affirme-t-il avec conviction. Mukendi voit en cette vision un
appel à la conscience collective, un cri de ralliement pour des politiques
publiques en faveur du peuple.
Le débat
s'intensifie, et il est clair que la figure de Constant Mutamba, réelle ou
imaginée, réveille les passions. Alors que la RDC peine à sortir des sables
mouvants de la mauvaise gouvernance, cette projection suscite une réflexion
profonde sur le type de leadership que le pays attend. Les espoirs placés en
des leaders comme Mutamba ne sont pas tant une demande de perfection, mais
plutôt un appel désespéré pour une gouvernance enfin orientée vers le bien-être
du peuple.
À travers ces
avis divergents, une chose est sûre : le Congo a besoin de ministres qui
s’engagent avec cœur et intégrité, des leaders prêts à bousculer le statu quo.
Si Constant Mutamba n'est pas encore ce ministre, il incarne néanmoins un
modèle qui inspire et qui, par son engagement, pousse chaque Congolais à rêver
d’un avenir meilleur. Et peut-être que dans ce rêve, le peuple trouvera enfin
la force de transformer ses attentes en réalité.
Par
Masumbuko Diazolana Juvénal