Scandale à l'Assemblée nationale : Détournement de fonds et abus de pouvoir
Date: 2024-08-22
Le samedi 17 août, un nouvel épisode de corruption éclaire le chemin déjà sombre de l'Assemblée nationale. En effet, un chef d'antenne de l'Agence nationale de renseignement (ANR) a révélé qu'un détournement flagrant de 5 millions de dollars a été orchestré sous les yeux de témoins incrédules.
Le président de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe, a été au cœur de ce scandale. Dans une manœuvre pour le moins choquante, Kamerhe a confié à madame Kavira le soin de transporter ces fonds colossaux dans sa voiture personnelle, comme si elle était le coffre-fort de l'Assemblée nationale. Cette opération s'est déroulée en plein air, devant la salle du parlement, révélant ainsi l'audace et l'impunité de ceux qui se croient intouchables.
Ce détournement, qui se déroule à la vue de tous, semble marquer un nouveau sommet dans la série des vols institutionnels. La réponse de l'ANR ne s'est pas fait attendre : un dossier est ouvert contre Vital Kamerhe, un autre exemple d'un système qui s'auto-perpétue dans la corruption. Le chargé de l'anti-criminalité financière de l'ANR est sur le pied de guerre, prêt à approfondir les enquêtes.
Mais la question se pose avec acuité : pourquoi Vital Kamerhe semble-t-il systématiquement confondre les caisses de l'État avec sa propre poche ? La complicité d'un système qui lui accorde une impunité déconcertante semble évidente. Le président Tshisekedi, dont le silence persistant face à ces forfaitures est de plus en plus préoccupant, va-t-il continuer à fermer les yeux simplement parce qu'il se considère à tort comme le successeur désigné de Kamerhe ?
Le ministre de la Justice est interpellé par cette situation alarmante. La nation exige des réponses claires et des actions concrètes pour mettre fin à ce cycle incessant de détournements et restaurer la confiance dans les institutions. Il est grand temps de mettre un terme à ces abus et de garantir que ceux qui détournent les fonds publics soient tenus responsables de leurs actes.
Cette information a été relayée par le journaliste politique Baelenge Irenge.
