Le
17 septembre 2024, un vent de révolte a soufflé sur la RN1, où les chauffeurs
poids lourds ont menacé de grève. Face à cette crise potentiellement explosive
pour l’économie, la Première Ministre Judith Suminwa a pris des mesures
urgentes. Peut-être était-elle inspirée par le dernier épisode de « Qui veut
gagner des millions ? », car les solutions à court et long terme semblent aussi
floues qu’un rêve de bureaucrate !
La Réunion : Un Grand Festival de
Promesses
Lors
d'une réunion digne d'un sommet international, la Cheffe du Gouvernement a
rassemblé l'Intersyndicale des transporteurs routiers, la Fédération des
Entreprises du Congo (FEC) et le Vice-Premier Ministre des Transports. Ce qui
aurait pu être un dialogue constructif ressemble à une scène de théâtre où
chacun attend son tour pour réciter son texte. Mais, après des discussions
enflammées, la solution miracle semble être... la création d'une commission
mixte de suivi. Oui, vous avez bien entendu ! Encore une commission, comme si
les précédentes n’avaient pas déjà fait long feu.
Monsieur
Mwepu Kasongo, analyste économique, ne mâche pas ses mots. « Créer une nouvelle
commission, c’est comme mettre un pansement sur une jambe de bois. On sait tous
que cela ne résoudra pas les véritables problèmes des transporteurs. Les
résolutions de la tripartite de novembre 2023 restent dans les tiroirs, et
cette réunion ne fait que retarder l’inévitable. » Un pessimisme qui,
avouons-le, ne manque pas de réalisme !
D’un
autre côté, Madame Claire Ngalula, experte en logistique, est un peu plus
optimiste. « La création de cette commission est un pas dans la bonne
direction. Cela montre que le gouvernement commence à prendre au sérieux les
préoccupations des transporteurs. Si elle est correctement mise en œuvre, cela
pourrait aider à stabiliser le secteur et à éviter de nouvelles crises. » Un
discours réconfortant, mais qui nous laisse perplexes sur l’avenir.
La Promesse d’un
Approvisionnement Serein
En
parallèle, le gouvernement s’engage à garantir l’approvisionnement de Kinshasa
tout en protégeant le pouvoir d’achat des ménages. Mais, chers lecteurs, ne
vous laissez pas berner par ces belles promesses ! Comment peut-on assurer la
paix sociale et maintenir les prix à flot dans un climat économique aussi
volatile ? C’est comme essayer de jongler avec des grenades : ça semble fun
jusqu'à ce que ça explose.
Une Tempête dans un Verre d’Eau ?
Alors
que les transporteurs sont en émoi et que le gouvernement semble jouer à un jeu
de chaises musicales, il est clair que les réels enjeux de cette crise
demeurent irrésolus. Les solutions à court terme ne font que cacher une réalité
bien plus complexe.
Rappelons-nous
que la RN1 n’est pas seulement une route, mais le pouls de l’économie
nationale. Alors, la prochaine fois que la Première Ministre se réunira avec
des acteurs du transport, espérons qu’elle arrive avec plus que de simples
promesses et une commission. Peut-être un plan d’action concret ? Après tout,
le chaos peut attendre, mais les chauffeurs, eux, n'ont pas de temps à perdre !
Par Jean-Pierre Nsimba